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Pastafarisme Marseilais
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16 avril 2012

Consignes de vote

d'après le principe Pasta suivant lequel "pour agir sagement il faut penser à une connerie et faire le contraire" voici les consignes de vote de
renaissance_cathoRenaissance Catholique
Drapeau_sacr_coeurJ'ai mis le texte intéglal ci dessous tellement c'est savoureux,  en vert mes commentaires. Nota Bene, ce sont des extrémistes catho qui n'engagent pas la pensée majoritaire du mouvement, heureusement !
De quoi s'agit-il ? : La question pour eux est qu'aucun candidat n'est à priori assez pur pour être adoubé .
Question : Faut-il brandir alors la menace de l'abstention, ou voter pour le moins mauvais pour éviter "le pire" ?

 Tout sauf Hollande ? Ah ben ça y est, on sait déjà pour qui voter : emballé c'est pesé.

La réalité est brutale. Les faits sont clairs, nets et sans bavure. Il n'existe pas d'opposition audible et crédible au « droit à l'avortement » dans le cadre des prochaines élections présidentielles et législatives : Les dernières résistances ont été emportées par le flot irrésistible du « politiquement correct ».

Avant de retirer sa candidature et d'apporter son soutien à Nicolas Sarkozy, Christine Boutin a pris bien soin de préciser qu'elle ne souhaitait pas revenir sur la loi Veil. Marine Le Pen, de son côté, rompant avec la position historique du Front National (voir le Programme de gouvernement du FN 2001, page 38 : « Les lois sur l'IVG seront abrogées »), a affirmé qu'elle ne remettrait pas en cause le « droit des femmes » à l'avortement, précisant toutefois qu'elle s'efforcerait d'en limiter le nombre et prônant dans son programme diverses mesures en faveur de la famille. Rien que des  Nouilles molles à droite on vous dit...

Pour qui voter ?

Vers qui vont se tourner les suffrages * des défenseurs de la vie qui sont aussi, bien souvent, ceux de la famille ? ben voyons ! Aucun travail ne permet de cerner les comportements électoraux de cette population. En revanche des études existent sur le vote des catholiques, ceux-ci constituant la quasi totalité des troupes motivées pour la défense de la vie.

Selon la dernière en date, publiée par Valeurs Actuelles (Revue d'extrème droite -2 février 2012),

Nicolas Sarkozy raflerait la mise des intentions de vote des catholiques soit 38 % des voix au premier tour et 61 % au second (mais il était à 72 % il y a 5 ans).

François Hollande ne recueillerait que 22 % des intentions de vote des catholiques pratiquants au premier tour contre 17 % à Marine Le Pen et à François Bayrou idem. (un sondage -?- sorti des urnes donnait 16% à Hollande sur les votes catho, bref on a plus besoin des "ultras" pour se faire élire désormais)

C'était avant les déclarations fracassantes de François Hollande annonçant, pêle-mêle, s'il est élu : la légalisation du « mariage » homosexuel et de l'euthanasie, l'augmentation du nombre d'avortements en permettant aux centres de planning familial de le pratiquer, des facilités pour la procréation médicalement assistée (PMA), notamment pour les couples de lesbiennes, la mise en place d'un « forfait contraception » pour les mineurs (quelle horreur !) , l'inscription dans la Constitution de la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905, etc. La manœuvre politique est claire : même si les promesses n'engagent que ceux à qui elles sont faites, François Hollande sait parfaitement que la situation financière de la France rendra sa marge de manœuvre économique quasiment nulle. Afin de ratisser à gauche sur les terres de Jean-Luc Mélenchon et d'Éva Joly, il ne lui reste donc que les questions dites « de société » "Il"... risque cependant de perdre à droite ce qu'il compte gagner à gauche : il n'est pas certain que ses 22 % de supporters catholiques du premier tour aient beaucoup apprécié ses récentes prises de position.

Plus à droite, une partie de l'électorat pro-Vie s'est détachée du Front national par les déclarations de sa Présidente sur l'avortement et la contraception ainsi que par son nouvel entourage : le franc-maçon déclaré (va de retro !) Gilbert Collard, un certain nombre de transfuges du MRC de Jean-Pierre Chevènement qui ont donné au parti la connotation jacobine et étatiste qui transparaît dans son nouveau programme (lire le discours de Marine Le Pen du 1er mai 2011). Les déclarations de François Hollande glacent d'effroi (Brrrrr !) cet électorat qui, dans un réflexe « tout sauf Hollande », est tenté de reporter ses suffrages, dès le premier tour, sur Nicolas Sarkozy, estimant à la fois qu'il est le seul candidat en mesure de battre François Hollande et qu'il aggravera moins la situation que lui : « Entre le mal et le pire il faut choisir le mal » me confiait un distributeur de tracts de l'UMP (motivé !) sur un marché.

François Hollande contre la loi naturelle

De son côté l'Institut Civitas, en ciblant ses attaques sur le seul François Hollande, sans relever le bilan désastreux du quinquennat de Nicolas Sarkozy sur les questions de société, évoque des « circonstances exceptionnelles ». En filigrane se pose certainement pour cet Institut la question du financement des écoles hors-contrat. Une offensive visant à la suppression des déductions fiscales pour les dons faits à ces écoles a échoué à l'automne 2011. L'élection de François Hollande verrait certainement une nouvelle offensive, cette fois victorieuse, sur ce sujet avec, à la clé, le risque de fermeture de nombreux établissements scolaires. Mon Dieu ! quel manque de ferveur des "pauvres" donnateurs.

Élu Président de la République, puis doté d'une Assemblée Nationale dominée par le PS, François happytlapdHollande qui, de Guimauve le Conquérant se mue chaque jour plus en Terminator     Tin tin tin ! , disposerait d'un pouvoir absolu qu'aucun de nos rois n'a jamais possédé, la gauche ayant déjà le contrôle du Sénat, de toutes les Régions sauf l'Alsace et de la majorité des conseils généraux. Notons cependant que ce pouvoir est largement limité par celui des diverses instances européennes, mais pas pour les dérives liberticides ni pour l'extension de la culture de mort.

Les évêques de France et les élections

Que nous disent à ce propos les évêques de France, seuls à même d'influencer de manière déterminante le vote des catholiques ? La Conférence des évêques de France a publié, en octobre 2011, un document intitulé : Élections : un vote pour quelle société ? Le moins quel'on puisse dire estque la vigueur conceptuelle n'en est pas la caractéristique majeure (ouh !... les molassons...). Ainsi, pour ce texte, « l'avortement ne peut en aucun cas être présenté comme une solution » : nous sommes loin du « crime abominable » dénoncé pourtant par le concile Vatican II. « L'union de l'homme et de la femme est le moyen le plus simple et le plus efficace d'accompagner le renouvellement des générations » : certes, mais cet argument consumériste et utilitaire est-il vraiment digne de « Paroles d'évêque s » ? « Certains habitants des quartiers ne parvenant pas et parfois ne voulant plus prendre pied dans la société globale » : ce « plus » est admirable, cela veut dire qu'« ils » ont essayé mais que notre attitude les a découragés ! Tout le texte est de cette même eau… tiède. L'objectif semble être de ne mécontenter personne. Comme l'écrivait Mgr Gaidon en 2007 dans son livre Un évêque français entre crise et renouveau dans l'Église : « Je pense que notre langage manque de vigueur (…nota bene : le vatican a dû distribuer du bromure à tout ses ministres du culte pour limiter les cas de pédophilie : et voilà le résultat !) Le souffle prophétique est par trop absent de nos textes savamment mesurés et dignes des résolutions votées en fin de meeting radical-socialiste. » L'Église de France, sans catéchisme depuis deux générations, est également, dans les faits, sans enseignement sur la société. N'est-ce pas le célèbre Père de La Morandais le traitre qui vient de se livrer, sans être repris, à une attaque contre Humanæ Vitæ, l'encyclique de Paul VI condamnant la contraception, qui « aurait fait fuir des générations des églises » ?

Le moindre mal ?

De son côté l'abbé Toulza, de la Fraternité Saint-Pie-X, vient de publier, sur le site de Civitas, une étude très argumentée sur « Le vote à la lumière de la théologie ». Reprenant les travaux du célèbre moraliste, professeur à l'université de Fribourg, que fut le père Dominic Prümmer (o.p. 1866-1931), le directeur de Fideliter démontre sans peine que la Note doctrinale de la Congrégation pour la doctrine de la foi du 24 novembre 2002 sur l'engagement des catholiques en politique et leurs critères de choix électoraux rendrait concrètement impossible la participation des électeurs catholiques aux prochaines élections (Ooh... comme c'est dommage...). En effet aucun candidat ne respecte les fameux trois points non négociables à savoir : 1) La défense de la vie humaine innocente de la conception à la mort naturelle, 2) La définition du mariage comme union d'un homme et d'une femme 3) Le droit des parents à élever leurs enfants selon leurs convictions… qui sont devenus la boussole électorale de beaucoup de catholiques. Ce texte se focalise ainsi sur la défense, ô combien légitime, de la vie et de la famille mais à l'exclusion d'autres points tout aussi nécessaires au bien commun de la société civile : l'indépendance nationale, le contrôle de l'immigration, la sécurité des personnes et des biens, une fiscalité juste… ( !?!? Ooh... j'ai cru voir un cheveux d'ange dans mon potage catho -là, à l'extrème droite-) Or avant l'heure, contre la binarité de la note doctrinale, le père Prümmer, avec toute la tradition de l'Église, enseignait qu'« il est permis de choisir un mauvais député pour empêcher l'élection d'un pire » ah ben ça va, il y aurait des choses permises donc. Au Café du commerce cela donne : « Au premier tour on choisit le moins mauvais à condition que cela n'assure pas la victoire du pire au second. Au second tour, par défaut, on choisit "le moins pire" ». C'est la fameuse théorie du moindre mal, largement pratiquée depuis des décennies mais avec une efficacité très discutable.

Le combat politique

Le risque est cependant que cette politique du moindre mal ne dérive du « volontaire indirect » vers une forme de morale de situation. Rappelons que l'exemple le plus connu du «volontaire indirect » concerne les traitements analgésiques qui peuvent entraîner, de manière indirecte, la mort du patient (François, t'es mort !). Dans notre cas, l'objectif serait d'empêcher l'élection de François Hollande avec comme simple « dommage collatéral » l'élection de Nicolas Sarkozy. Politiquement, certains militants politiques et associatifs engagés, en particulier dans la défense de la vie, risquent d'être mis en porte à faux par cette déclaration "Escada-Toulza". En effet la vie politique, en démocratie, se ramène souvent à de simples rapports de force électoraux. Au-delà du bien-fondé de leur argumentation, les défenseurs de la vie rappellent régulièrement qu'ils sont aussi des électeurs et que leurs voix pourraient faire la différence * entre deux candidats : Quel intérêt a le potentiel bénéficiaire du vote pour le «moindre mal» à s'amender, si les porte-paroles des électeurs, qui pourraient lui manquer en fonction de ses positions, annoncent d'emblée qu'ils finiront de toute façon par voter pour lui ? Le refus affirmé de soutien au candidat du moindre mal peut présenter une analogie avec la dissuasion nucléaire (bigre, bigre !) : il faut en brandir la menace, en priant le Ciel de ne jamais avoir à s'en servir.

Le drame d'aujourd'hui est qu'il n'est pas certain que cette arme existe dans le domaine électoral. La victoire de François Mitterrand, le 10 mai 1981, ne fut pas la conséquence d'un raz de marée de la gauche mais de l'abstention d'un certain nombre d'électeurs de droite ulcérés par la libéralisation de l'avortement voulue par Giscard d'Estaing. ( Ah ! !  Je l'savais bien qu' l'abominable Mitterrand était passé grace aux déserteurs cathos)  Or qui, parmi ceux-ci, peuvent se réjouir du bilan de cette élection trente années plus tard ?

Le combat politique n'est pas qu'électoral.

Nous sommes donc devant une perspective qui ne paraît offrir le choix qu'entre deux formes d'échec. La raison de fond de cette impasse n'est-elle pas, d'abord, que les électeurs catholiques ont cru faire leur devoir, tout leur devoir, de citoyen en votant pour le « moins mauvais » alors que ce vote n'aurait dû constituer que la partie émergée d'un plan plus vaste de reconquête des institutions. Pour peser *, le vote catholique exige d'abord qu'il existe des catholiques (ah oui ?), ensuite que ces catholiques soient conscients des conséquences politiques et sociales de leur baptême et prêts à les assumer contre les valeurs du monde. Sous ces deux aspects, les décennies passées n'ont guère été propices au maintien d'un réel pouvoir temporel du laïcat chrétien. Le nombre des catholiques n'a cessé de baisser et l'Épiscopat français n'a réussi à proposer comme modèle d'engagement en politique que Jacques Delors, militant socialiste et ancien président de la Commission européenne. Selon le recteur de l'Institut catholique de Paris, le père de Martine Aubry a ainsi « incarné les options prises par l'Église catholique au concile laxiste Vatican II ».

Les temps commencent certes à changer. Un catholicisme plus identitaire et décomplexé est en train d'émerger, rassemblant traditionalistes de différentes obédiences, jeunes et vétérans du combat pour la vie, familles qui assument leurs choix religieux et éducatifs contre « l'enfouissement » post-conciliaire et le Moloch étatiste, petits-enfants de Mai 68 à la recherche de certitudes et de transcendance… Nos ennemis ne s'y trompent pas. Frédéric Mitterrand ne vient-il pas de déplorer le changement de position de Nicolas Sarkozy sur le mariage homosexuel en déclarant : « On a reculé au dernier moment...    * Tout ça pour 0,1 % d'électeurs ultra-catholiques. » mdr, ils viennent de reconnaître eux-même leur réel poids électral (en citant l'ennemi) : dissuasion nucléaire qu'ils disaient, lol. Ca en fait du foin pour pas grand chose ; mais bon, ça éclaire les ornières que doivent éviter les 99,9 % d'autres électeurs.

De la nécessité de préserver ce qui peut l'être.

Pour prospérer, ces communautés naturelles en voie de reconstitution ont besoin d'un espace vital, même réduit 0,1 % c'est sûr !. Il s'agit peut-être là, en définitive, de l'enjeu majeur de ces prochaines élections : la survie ou non de ces communautés, écoles, paroisses… où se forgent les convictions, se fortifient les tempéraments et se transmet notre héritage national (Dieu reconnait les frontières donc  en parquant ses brebis dans des enclos différents ?) et religieux. C'est de ces communautés que peut jaillir la force politique, alternative au système, capable de peser dans l'avenir pour prendre la relève de dirigeants qui nous préparent un avenir au regard duquel la crise de 1929, la défaite de 1940 et l'Occupation risquent d'apparaître comme d'aimables péripéties (ah ben c'est sûr le nazisme n'était pas si terrible, le pétinisme avait de vraies valeurs au moins... nous y voilà !)

Jean-Pierre Maugendre c'est extraordinaire : on put croire qu'un tel article méritait l'anonymat ; mais non, il en est fier et signe même son article.

Ceci dit encore , ce ne sont qu'extrémistes qui se fichent pas mal des autres aspects de la politique (solidarité, compassion, etc...), donc si vous êtes un catho modéré, je vous rappelle que nous ne sommes que des pécheurs, et que votre confesseur ne vous excommuniera sans doute pas si vous lui avouez que vous avez voté à gauche, même que ce ne serait peut-être pas un péché...

Je résume Hollande c'est le pire, menacez donc Sarkosy Le-Pen et consors de voter Mélanchon, voir Poutou, s'ils ne changent pas leur fusil d'épaule... et n'hésitez pas à mettre votre menace à exécution le cas échéant : Là... voilà... je crois que j'ai tout bien compris. Car ils sont sur la même ligne que l'extrème gauche : ne pas participer à un gouvernement qui dérogerait d'un iota à la ligne dur du parti (-pris) /

V perdu ? la carte aux trésors :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Râmen.

carte4

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