La France sur les traces Kansas
(Pour les Novices, rappelons que Dieu est un Monstre en Spaghetti Volant, c'est maintenant avéré, Nous réclamons La Reconnaissance de notre Foi par les états de part le monde.)
Voir aussi : > Pseudo racisme anti religieux <
Dernière nouvelles : Lettres aux candidats présidentiables - 1 - & - 2 -
0. Dernières nouvelles du front laïque
1. Des diplômes Cathos en France
2. Les Britishs résistent
3. La chientologie en France
4. Le précédent Slovaque
6. Les bibliothèques piratées
7. Riposte ludique
8. La Burqa.
9. Jurisprudence : Athée enterré comme musulman
12. Identité Champsaurine et Nationale
. . .
0. La droite persiste et signe
Aahhh... On croyait déjà les années Sarkosy-Buisson derrière nous...
On allait enfin oublier les bondieuseries des politicards en mal de suffrages extrémistes... Et pour un peu oublier qu'on était pastafarien, tant l'évidence s'imposait désormais.
Piqure de rappel des hebdomadaires "Le Point" et "L'express" cet été pour bien nous faire sentir que l'ère Sarko-buisson avait bien laissé des traces plus profondes qu'on ne l'eut cru dans la société.
Alors il faut tout de suite les prévenir que Dieu existe : "Je l'ai rencontré, c'est un Monstre Spaghettien Volant".
"Le Point" ouvre le bal : Y a-t-il un dieu ? Nouvelles avancées ou vieux recul ? Le contenu est lamentable, pas la moindre référence au Monstre. Aaahh...Ce n'est pas du Saint François d'Aquin, rien de transcendant.
On a même droit à une page de profession de foi du style "j'aime bien mon totem (Christ, Allah Yavhé), quand je pense à lui je suis serein", ce que tous les aborigènes disent de leur totem quoi. De la philo pas spécialement affutée dans l'argumentaire, des scientifiques qui bottent en touche : "Oui, mais non, on ne peut rien affirmer de définitivement fermé : ça sortirait de nos compétences". Non rien de sérieux ni consistant, même la page "consacrée" aux libres penseurs se perd en approximations vaseuses. Ah oui ! pas la moindre approche sociologique à l'horizon, que nenni !
Franchement si leurs analyses économiques, politiques et sociétales sont du même acabi, faut d'urgence allez voir ailleurs ou bien appliquer le principe Pasta : "Quand on nous raconte des salades, faut s'empresser de penser le contraire", le problème ici est de savoir le contraire de quoi ? Tellement c'est vaseux... Je devrais être ici en train de contrer l'argumentaire, mais franchement quoi ?
Chemin de l'illumination (par temps de brouillard)
Sont-ils nuls, où cela relève-t-il d'une nouvelle stratégie ? Tant que la religion affirmait des choses précises, la science avait tôt fait de démontrer précisément en quoi cela ne tenait pas. En restant dans le flou artistique, non-tangible, rien de précis n'est dit, et donc ne peut-être contredit précisément... Très fort ! Sauf qu'évidemment les concepts perdent en force évocatrice ce qu'ils perdent en précision, mais on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre.
Du coup, je n'ai pas acheté l'express, d'autant que le titre était encore plus orienté "pro Dieu", ça promettait d'être gratiné dans le style choucroute et semoule : Quoi que franchement sa couverture soit kitchissimement culte... collector.
Bon, alors ils jouent à quoi ces feuilles de choux sensées être sensées ?
Ils ont quand même batti leur réputation sur le sérieux de l'analyse : ça fait si longtemps que je ne les ai pas lus ? Où est passé le Toucher Nouillesque rationalisateur dans leurs investigations sociologiques ?
Soit les tirages sont en baisses, et il faut alpaguer les lecteurs au coup par coup et par thèmes, en carressant dans le sens du poil : Ici, c'était le tour des croyants. Et là, le journalisme serait tombé bien bas : A quand le numéro spécial "Closer" ?
Ou bien... c'est une tentative de remodeler l'idéologie sociale en profondeur dans le sillage Sarkosy-Buisson. Mais là, je ne comprends plus. Ces journaux sont plutôt de tendance libérale disons. Et soit ! Sarkozy a bien ratissé à droite en jouant sur le confessionnalisme chrétien, mais le libéralisme n'a que peu de chose à voir avec la foi : Sa seule foi est envers le Veau d'Or à moins de vouloir se refaire une virginité.
L'alliance du libéralisme avec le confessionalisme n'est que purement tactique : La gauche étant plus marquée laïquement, les croyants inclinent plus facilement à droite, d'où la nécessité de "ménager" cet électorat.
Sarko avait fait le pari de non seulement le ménager, mais d'aller jusqu'à prendre fait et cause pour les chrétiens, rompant avec l'idée de laïcité indépendante de toute confession : Une lubie d'homme d'état se voulant l'alpha et l'oméga de sa politique toute personnelle.
Pas mal de dents républicaines de droite ont grincé durant cette tornade, et on pensait la question plus ou moins enterrée. La voilà donc qui ressurgit bizarrement avec ces chantres du libéralisme...
L'essence même du libéralisme est le pragmatisme économique, frisant avec le machiavélisme. Il vise avant tout à gérer la société le plus rationnellement possible (suivant ses propres critères économiques). Bref, la spiritualité n'est pas à priori sa tasse de thé, et il ne s'y intéresse que par pur clientélisme politique, mais à pousser le bouchon trop loin dans les superstitions on s'éloigne du pragmatisme. Ceci dit, on sait que les marchés se remportent essentiellement par Touché Nouillesque (bon, Il est souvent bourré aussi), et que donc l'investissement dans quelques gri-gris pastafariens pourrait s'avérer des plus rentables.
Ce n'est sûrement pas pour lui une question philosophique, mais pragmatique. Mais on nage bien dans l'idéologie pure : Il semblerait que des cercles de croyants aient réinvesti l'inteligentia pour mener une contre croisade auprès des "libéraux", essayant de retourner les études sociologiques dans un sens qui fasse apparaître leur "théocratie" plus favorablement, pragmatiquement parlant... Et ça marcherait, du moins dans l'intox, parce que concrêtement ça ne peut pas coller...
D'abord la sociologie est quand même une science, sujette au Toucher Nouillesque quand même, et on ne peut pas faire dire durablement à la science ce qu'on a envie d'entendre sans se heurter aux faits. Ce que font Buisson et les autres, c'est du créationnisme idéologique : C'est de dire "l'humain est fondamentalement croyant et c'est une nécessité du social pour sa propre cohérence". Et la sociologie ne leur donne pas fondamentalement tord, elle prône quand même simplement que des valeurs laïques et rationnelles sacrées peuvent parfaitement prendre le relais des valeurs religieuses, et que le social à tout à y gagner, contrairement à ce que ces nouveaux socio-théologiens prônent. Ensuite ... :
Le mot libéralisme a été inventé pour couper court au terme capitalisme, désormais péjoratif. C'était la liberté occidentale face à l'emprisonnement communiste des consciences. Mais si le libéralisme cherche de nouveau à dommestiquer les consciences via le confessionalisme, il y aura antinomie entre liberté (d'entreprendre et de conscience démocratique), et un "libéralisme de conscience reconfessionalisé" étriqué et contradictoire.
Alors soit, le vent vient de l'est : La religion y ayant été bridée par le communisme, cette dernière y est vécue comme symbole de liberté de conscience (Cf. : Jean Paul II, contrairement à l'Espagne et Portugal où l'église y avait été complice du fascisme). Alors ce vent d'est a donné des ailes aux croyants qui se sont pris à rêver de reconquérir idéologiquement l'espace laïc : Une pseudo-modernité venue de l'est en somme, qui l'eut cru ?
Sauf que l'érosion des anciennes fois est inexorable au profit de la liberté anti-dogmatique pastafarienne là bas comme ailleurs malgrès ce sursaut ; ce ne sont que raidissements face au déclin annoncé (on pourrait dire la même chose des soubressauts islamistes d'ailleurs). Mais il ne faut pas non plus prendre à la légère ces contrecoups qui pourraient bien nous occasionner encore maints reculs intempestifs.
Bon c'est visiblement foutu, on est reparti pour de bonnes bordées bigotistes pour un moment.
le bi mestriel "Philosophie" en remet une couche, et tant qu'affaire en jumelant avec l'Allemagne :
L' "audimat" fait encore des ravages : Il s'agit d'abord de vendre n'est-ce pas, alors ne heurtons personne de front. Tout en nuances : p'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non. L'idée est de dire les choses sans être trop clair, comme ça chacun y voit ce qu'il a envie de voir, style test de personalité.
L'angle d'attaque est surprenant : Que Dieu existe ou pas, croire fait-il plus de bien que de mal ? (!)
Il ne s'agit donc pas de savoir si Dieu existe, mais si l'idée en elle même est efficace en terme de moteur de vie. Les nuances sont de l'ordre de : soit ça fait manifestement du bien à certains d'y croire, mais dans la balance des avantages et des inconvénients, quels sont les limites de l'exercice (se faire du bien en croyant).
On se dirait dans un débat sur l'usage médical du hachish, "ça peut faire du bien à condition de ne pas allez trop loin".
Question bien, on a droit aux mêmes professions de foi atterrantes que dans les hebdos (idem les aborigènes disent le même genres de choses sur leurs Totems...à moins de vouloir assimiler les croyants à ces aborigènes. Mais alors autant allez jusqu'au bout en juxtaposant ces témoignages exotiques pour mieux en souligner les similarités).
Ceci dit, c'est quand même un peu plus fouillé que nos hebdos précédents. On a droit à un petit récapitulatif de l'évolution de l'idée de Dieu (chrétien), qui tend d'ailleurs vers l'agnosticisme. Mais quand même, l'idée de Dieu, ne serait-ce que début-milieu 20e, ça commence à dater comme référence.
Ensuite on a quand même des espèces de match pour ou contre par thème : Morale , Politique, Sciences.
C'est dommage qu'ils ne fasse pas plus usage de caricaturistes, parce que parfois ils disent tout en un crobar, en voici deux.
Le premier montre bien qu'on peut se rassurer à bon compte avec des inepties, et que pour le coup, c'est vendeur. J'ai perdu le second (je posterai plus tard) montrant une barque entrain de couler pendant que ses occupants écopent pour regagner le rivage ; sauf un qui lève les bras vers le ciel en disant "Ne vous inquiétez donc pas mes frères, le Seigneur va venir à notre secours dans sa Divine Providence" (on sent que ce dernier est très serein en regard des autres).
Tout est dit, d'ailleurs c'est en gros la conclusion (sybillinement exprimée néanmoins) de l'article principal : "Croire peut avoir des vertues apaisantes, à condition de rester un minimum lucide sur la logique des réalités concrètes". On sent quand même que l'idée serait que Dieu est quand même une illusion, mais illusion atavique inscrite comme un besoin rassurant à laquelle on peut souscrire en tant que tel.
Ce qui nous dérange, ce n'est pas que ça fasse ou non du bien aux croyants, c'est que ces croyants cherchent systématiquement à imposer les conclusions de leurs croyances aux autres. La question de savoir si ça fait du mal (ou du bien mais on en doute) à ceux qui subissent, cela n'est pas posé : La question de la tolérance, de la liberté de conscience et de la laïcité, en gros. Alors peut-être suppose-t-on que les acheteurs de "philosophie" sont à priori tolérants (mais à lire les interview c'est pas gagné).
Parce que quand même, la question de l'oposition athées-agnostiques-non religieux / églises se pose là, dans la cohabitation et les empiètements sur la liberté de l'autre en l'occurence. Les athées et non religieux se fichent pas mal que le croyant se lève 5 fois par nuit pour prier si ça lui fait du bien, mais par contre supportent mal que les croyants veuillent imposer leur morale aux non souscrivants sur le blasphème, le mariage pour tous, l'euthanasie ou la procréation assistée par exemples.
Silence radio :
En fait le journal n'est tant interressant dans ce qu'il dit, qui n'est pas idiot malgrès son flou sybilin, que surtout dans ses ommissions "significatives".
Ainsi comme d'hab. aucune allusion à la Grande Pâtafiole Déguigandée . . .
Mais quand même surtout, aucune allusion à la nature de Dieu en sociologie : "L'espression métaphorique de tout collectif". Et de fait, on évite sciemment une analyse un peu plus profonde de toute approche sérieuse de la question du sacré et des bienfaits qu'on peut ou non en tirer.
Et donc surtout pas ses implications et ramifications plus laïques : La politique et la culture en tant qu'alternatives religieuses crédibles et moins irrationnelles. Car sociologiquement croire en un parti politique ou en la science, même de façon agnostique, est totalement similaire phénoménologiquement à la croyance en un Dieu quelconque.
Bref on reste dans une dichotomie confortable où il y aurait des Totems religieux d'un coté, et des Totems laïques de l'autre n'ayant rien à voir entre eux malgré une phénoménologie absolument identique.
Or je ne vois pas comment on peut disserter doctement du rapport de l'humain à Dieu en faisant quasi volontairement * l'impasse sur ce que la science en dit (sociologie néo-durkheimienne en l'occurence).
* Ou si c'est pas volontaire, c'est plus grave que je ne le pensais.
Le débat qui s'instaure fait comme s'il y avait la science dure (astro-physico-biologico-chimique) d'un coté qui avait des choses à dire sur une réalité des choses qui infirmeraient l'idée de Dieu globalement, et les religions officielles et non laïques de l'autre seules habilitées à parler du rapport au sacré.
Mais non, la troisième voie est systématiquement ignorée : L'ethnologie et la sociologie qui ont soigneusement disséqué le phénomène religieux, et ont mis en exergue les ramifications sociales et laïques de ces phénomènes.
On est donc dans le déni le plus total de ce qu'est une religion en sociologie, donc Dieu en lui même, et de ce qui ne l'est pas. Ce qui ne l'est pas, ou plutôt ce qu'on refuse de considérer comme tel : Ce veut dire en l'occurence qu'on fait passer pour profane un certain nombre de choses qui relève d'une sacralisation sociale quasi religieuse, mais sans le dire.
Ainsi un athée pourrait-il parler des valeurs qui lui sont sacrées : raison et humanisme, dont son esprit (ou âme) est imprégné, ceci à égalité avec les autres croyants imprégnés d'autres valeurs. Après on peut parler de l'universalisme, et de la "crédibilité" de telle ou telle valeur, qui ont même parfois des passerelles au delà des divergences. L'amour du prochain n'est pas si éloigné de l'humanisme athée par exemple.
Alors on focalise le débat sur Dieu, ce qui est d'un ethnocentrisme occidental (et moyen oriental) patent. Ca augure que ce concept monothéiste sacré serait supérieur aux autres à priori, et d'où viendrait cette évidence ? Par ailleurs, la question d'un dieu unique évacue de même toute autre approche du sacré en terme de sacralisation de valeurs laïques, mais non moins sacrées.
Enfin ces philosophes ne peuvent ignorer celà (ou bien c'est vraiment grave *), et la question reste pourquoi un tel silence des philosophes et sociologues au courant ?
Peut-être s'agirait-il d'un paternalisme élitiste ? Ces deniers regarderaient la société comme s'il s'agissait d'un objet d'étude exterieur (et inférieur) à eux. Mensonge confortable ici, puisqu'ils font partie intrinsèque de ce social qu'ils étudient. Ainsi ils font semblant d'être neutres, comme un laborantin. Et partant de ce mensonge, ils n'interfèrent pas avec l'objet de leur étude en lui livrant la réelle nature de leurs conclusions ; qui ne seraient bonnes que pour les spécialistes en un jargon ésotérique. c'est commode ! Trop...
Mais il est vrai que s'ils entraient dans le débat, il pourrait être faussé d'emblée : Tant qu'on discerte de la réalité des choses pour savoir si ce qui les meut est d'origine céleste ou non, science et religion sont à égalité au départ. Mais dès lors qu'on aborderait la question de savoir ce qu'est scientifiquement une religion, et donc ce qu'elles disent de Dieu, la religion n'aurait plus son mot à dire en tant qu'objet d'étude théoriquement infondée à critiquer les positions de leurs observateurs.
Alors d'abord, c'est un peu simpliste comme point de vue : ça fait bien longtemps que les ouvriers, femmes, homosexuels, migrants et autres groupements sociaux contestent, parfois avec succès, les analyses sociologiques portées sur eux, et les font même évoluer. Alors on ne voit pas où se situe cette frilosité qui n'existe pas par ailleurs.
Enfin soulignons les interrogations délirantes du style : "Pourquoi Dieu a-t-il permis Auschwitz ?" (!) Ou comment justifier l'injustifiable. le fait est que c'est une interview contre laquelle le journal prend parti, et qui est plutôt présentée comme exemple absurde de l'injustifiable en matière de croyances. Ceci dit la question n'est pas nouvelle depuis le tremblement de terre de Lisbonne au 16e S. Mais encore une foi la dénonciation est sybiline : Dire que cette approche aboutit à une impasse laisse entendre que les autres ne serait pas des impasses ?
0.bis Le religieux éthique et le communautarisme à la télé.
Question éthique morale (mariage homo), Madame Boutin et ses 1% d'électeurs s'invite sur les plateaux télés. Bon ils préfèrent l'inviter que la fifille Le Pen, et on les comprend. Coté vote des étrangers ce n'est pas triste non plus.
Leur dernière lubie c'est le référendum, pour des questions qui ont 55 à 65% d'adhésion dans l'opinion depuis des lustres ?
Me Boutin nous ressort la clause de conscience pour les maires qui estimeraient que le mariage homosexuel est contre leurs convictions religieuses au nom de la liberté de conscience, et nous ressert l'idée que la conscience religieuse peut parfois se situer au dessus des lois. Indignation d'une républicaine qui persiste à dire que la loi est la loi : qu'une fois votée démocratiquement, refuser de l'appliquer est hors la loi, anti démocratique, et anti républicain ; qu'en outre le rôle du maire est de la faire respecter et de montrer l'exemple.
Mais nous sommes tout à fait d'accord avec Me Boutin : aucun maire pastafarien ne
devrait être obligé de marier des prétendants refusant de s'habiller en pirates en mairie. De même pourquoi un maire, de confession musulmane, serait-il obligé de marier une fille musulmane à un mécréant alors que c'est contre les principes rigoristes de l'Islam ? Non mais où va-t-on si les maires était forcés de respecter la neutralité laïque républicaine ?
Illustration "Canard Enchainé"
Monseigneur Barbarin, primat des "Gaules" qui en connait donc un rayon sur la question, se prononce contre le mariage des prêtres pédophiles à terme !
Un maire musulman ! Quelle horreur ! On agite vite fait le spectre du vote étranger (sauf qu'accessoirement seul 6% d'entre eux en ont profité dans les pays où ça se pratique, et sans aucun problème).
alors
- Cela est inéluctable à terme, vote étranger ou pas : Il y a un président noir à la tête des Etats Unis figurez-vous (si, si !). De plus leurs enfants nés en France ont ou auront le droit de vote à terme. alors autant assumer cette réalité tout de suite.
- La question n'est pas tant le confessionalisme du maire, que la façon dont ses prérogatives et initiatives sont bornées laïquement par le législatif et l'éxécutif. Un maire ne peut pas faire n'importe quoi (cf. : le front nationnal s'est vu systématiquement refusé de limiter ses aides aux seuls français sur ses communes).
Alors à force de réclamer des passes-droit confessionnels aux chrétiens, on crée artificiellement des craintes face aux passes-droit équivalents en face. Et malheureusement le dernier plus haut personnage de l'état a déboussolé l'opinion de ce coté, en donnant le mauvais exemple. Si les obligations laïques sont fortement réafirmées juridiquement aux maires, il n'y a pas de problème.
Evidemment Me Boutin a du mal à digérer cette logique intrinsèque, on ne sait pourquoi ?
Pour les pastafaris, on sait que le mariage en pirate s'imposera tôt ou tard, on n'est pas pressé, et les étrangers ne sont pas plus ou moins pastafariens que les français... alors... Carbo Diem
1. Que sa nouille vous chatouille (c'est très fin encore, c'est pour la fin)
Ce post fut le premier du genre et reste ainsi ici bien que relevant de la période "Sarko-Buisson" (voir ICI). Nous attendons de voir aussi si Les socialos détricoteront ce genre d'atteinte à la laïcité ou entérineront tacitement.
L'ÉTAT FRANÇAIS A SIGNE LE 18 DÉCEMBRE 2008 UN ACCORD AVEC LE VATICAN : AUTORISANT LES UNIVERSITÉS CATHOLIQUES, FACULTÉS ECCLÉSIASTIQUES, ET ÉTABLISSEMENTS HABILITE PAR LE SAINT SIÈGE, A DÉLIVRER DES DIPLÔMES D'ÉTAT !... SANS RIRE... C'EST SÉRIEUX.
CECI VIENT D'ÊTRE ENTÉRINE PAR DÉCRET DU 19 AVRIL 2009 !
Soyons clair, cet accord ouvre une très sérieuse brèche dans la Laïcité qui nous ouvre tous les espoirs de prise en compte de notre enseignement.
Soit, nous ne sommes pas encore au Kansas, on imagine que ces diplômes devront répondre à un cahier des charges. Mais on imagine bien aussi que l'enseignement dispensé sera évidemment orienté : En médecine, par exemple, l'avortement et le préservatif y seront discrètement diabolisés, la contraception elle-même : le Vatican tolère la contraception, mais la déconseille.
DANS UN PREMIER TEMPS, IL CONVIENT DE PROTESTER AUPRÈS DES MINISTÈRES DE L'ÉDUCATION, ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, ET DE VOTRE DÉPUTE, POUR DEMANDER UNE ACCRÉDITATION ÉQUIVALENTE POUR LA DÉLIVRANCE DE DIPLÔMES A L'ÉGLISE PASTAFARIENNE.
Vous pouvez vous inspirer de la lettre de Bobby Henderson, que son nom soit éternellement saucé, au Comité à l'Education du Kansas (voir en fin de message).
Le Pastafarismea d'ors et déjà les épaules pour proposer des Universités dignes de nos homologues Catholiques, et c'est une question de principe.
ENFIN, QUESTION UNIVERSITÉS ET PROSELYTISME, IL SERAIT BON DE RALIER AU PASTAFARISMETOUT LES RATIONALISTES POSSIBLES (mécréants ou religieux "éclairés").
Le Pastafarisme peut leur sembler peu sérieux, voir puéril. Mais c'est le but : Faire ressortir par nos outrances le coté ridicule d'un mysticisme aveugle face à nos homologues religieux et spécialement rigoristes.
Encore une foi (non pas fois), dialoguer au niveau rationnel avec eux, c'est leur donner caution de cette rationalité qui leur échappe, à eux : Caution dont ils se servent pour avoir accès à des canaux éducatifs officiels.
Encore une foi_, il faut combattre le mal par le mal, et porter la contradiction sur le terrain du rationalisme mystique. POUR LES RATIONALISTES FORCENÉS QUE CETTE DÉMARCHE DÉSTABILISE (voir répugne) NOUS FERONS VALOIR QUE C'EST CE QU'ON APPELLE EN LOGIQUE " UNE PREUVE PAR L'ABSURDE " :
DEVANT LA DIFFICULTÉ DE DÉPARTAGER (face à des esprits endoctrinés) MYSTICISME ET RATIONALISME, plutôt que d'opter sur la démonstration de la supériorité du rationalisme, ON PRÉFÉRERA DÉMONTRER L'IMPASSE QUE REPRÉSENTE LE MYSTICISME A CET ÉGARD EN POUSSANT SON RAISONNEMENT DANS SES CONSÉQUENCES ULTIMES ; C'EST A DIRE L'ABSURDE.
- Des 2 Propositions possibles, l'une étant absurde l'autre devient par défaut la seule valable : Le Monstre Spaghettien Volantisme s'entend, bien sûr.
TOUT ÇA POUR DIRE QU'A TERME UNE ALLIANCE (émminemmmment contre nature, quoi que ?) AVEC LES RATIONNALISTES SERAIT DES PLUS PROFITABLES A LA PROPAGATION DE LA VÉRITÉ (dans la confrontation des points de vues);
PUIS AUSSI, LE RATIONALISME EST PARFOIS AUSSI ENNUYEUX : Z'ONT BIEN LE DROIT AUSSI AU PÉCHÉ (se départir d'un certain rigorisme) EN VENANT S'ÉCLATER DANS UNE DÉMONSTRATION PAR L'ABSURDE (en allant au bout de la logique de l'absurde).
BIENVENU AU CLUB : PUISSE SA SAINTETÉ NOUILLESQUE ILLUMINER ,PAR SON TOUCHER APPENDICIAL ,VOTRE ESPRIT ENGOURDI. RÂMEN
En tous cas, notre Nouilleuse Majesté va avoir du mal au Royaume-Uni :
Angleterre : La Royal Society s'oppose au créationnisme à l'école
"Les jeunes sont peu aidés par ces atteintes délibérées à la représentation du savoir scientifique". La Royal Society, l'académie des sciences britannique, est sortie de sa réserve pour stigmatiser l'enseignement du créationnisme dans quelques écoles du nord-est de l'Angleterre. Pour elle, l'enseignement de la théorie de l'évolution est important pour comprendre le monde. "C'est l'évolution que nous voyons en action aujourd'hui,par exemple, dans le développement de résistances aux antibiotiques ou aux pesticides".
Quelle honte !
Quant à moi, je vais me ressourcer en Sicile, pour essayer de surmonter mon angoisse devant cette inquiétante nouvelle !
Ramen ! Puissent les pâtes fraîches m'amener plus près du volcan de bière et des Nouilleux appendices !
Pastafari sur la Terre pour les MacBidouilleurs de bonne volonté !
3. La France et la Scientologie.
Sarkozy, joue-t-il avec le feu? envoyé par kubiac88 -
E. Mignon n'est pas pête-sectes Canard févr 2008
"Les sectes sont un non problème" à VSD démenti mais confirmé par VSD : La Scientologie n'a rien d'une secte, voyons !
Run Hubard : "Tout opposant devra être pourchassé par la propagande noire et blessé par n'importe quel moyen : poursuite en justice, mensonges, le "détruire". Pas sectaire pour deux sous, ça.
Une fois répondu à un test de personnalité détectant vos faiblesses, un Auditeur vous permet de vous libérer de vos méchants engrammes, passant de l'état d'aberré à celui de clair : Trouvé le Thétan en vous, miraculeusement protégé des maladies.
Le saviez vous ? Nous sommes tous des gentils parasités par les méchants Thétans depuis 75 millions d'années ! L'affreux Xanu, chef d'une confédération de 76 planètes, a capturé alors les abominables Thétans, amenés sur terre et fourrés dans des volcans qu'il a fait exploser. Ces horribles Thétans ont pollué nos vies antérieures, cause de tous nos tracas terrestres.
Heureusement la dianétique peut nous sauver par une trés longue rééducation des plus onéreuses mais salutaire (on a rien sans rien !). Et on va prétendre que ces sympathiques scientologues qui se donnent corps et âmes à notre salut en nous allégeant de nos addictions aux contingences matérielles seraient sectaires ! Allons donc ?!
Ceci dit c'est depuis cette époque qu'il n'y a plus de volcans de bière sur terre et qu'il nous faut attendre le paradis pour y accéder : Franchement il pensait à quoi Xanu l'hérétique en les atomisant ainsi.
Va de retro disciples de Xanu
Râmen
cliquez et voir dans réactions : Scientologie contre Pastafarisme (entre autre San Kukaï)
4 bis. Le précédent Slovaque sur la "clause de conscience"
En 2002, le Vatican établit un "concordat avec l'Etat Slovaque pour établir une "clause de conscience" stipulant que chacun puisse "refuser d’agir d’une façon que sa conscience juge contraire à l’enseignement de la foi et de la morale", selon le texte proposé par le Vatican à la Slovaquie. En clair : les médecins pourraient refuser de pratiquer des avortements, donner la pilule du lendemain,ou de préservatifs, pratiquer la procréation assistée, ou encore l’euthanasie ; les salariés seraient libres de refuser de travailler le dimanche ; les enseignants de ne pas parler de la théorie darwinienne de l’évolution dans leurs classes, et les maires de ne pas célébrer des unions homosexuelles. En gros, les lois religieuses seraient au dessus des lois votées par le Parlement. Bref, les pastafariens sont passés à deux doigts de leur vendredi de congé (sérieux).
L’invitation faite par le Saint-Siège aux fidèles de refuser les lois qu’ils considèrent comme contraires à leur foi n’est pas nouvelle. Mais jusqu’ici, elle a eu un impact politique limité.
On eut donc un affrontement entre les "modernes" (sociaux démocrates), qui voulaient une Slovaquie alignée sur Bruxelles, et de l’autre les "traditionalistes" (démocrates chrétiens), relayés par l’église locale, pour qui la parole du Vatican devait primer.
A tel point que cette division entraîna une crise politique sans précédent de février à juin 2006, avec l’éclatement du gouvernement en juin lorsque les démocrates chrétiens décidèrent de quitter le gouvernement face au refus du premier ministre social démocrate, Mikulas Dzurinda, d'entériner ledit concordat, provoquant ainsi de nouvelles élections.
Le concordat n'est pas passé, mais le forcing catholique a abouti à l'instauration d'une "clause de conscience" sur l'avortement pour les médecins : Après tout pourquoi pas.
Cela a provoqué des pourparlers avec l'union européenne soutenus par plusieurs états, qui aboutit à une "clause de conscience" sur l'ensemble de l'Europe (7/10/2010) .
De fait, les croyants de ces états font tout pour saboter les mesures pour l'avortement dans leur pays en s'appuyant sur cette clause de conscience. La clause stipulant que même les administratifs/services généraux n'avaient pas à participer aux avortements en travaillant dans un établissement les pratiquuant ; De plus ces "objecteurs de consciences" ne devaient subir aucune menace pour un refus d'être muter dans un autre établissement (un vrai casse tête).
Bruxelles a du alors se fâcher : soit la clause de conscience n'était pas remise en cause MAIS il appartenait aux états de garantir l'accès à l'avortement en formant assez de médecins et personnel non alignés sur cette "clause de conscience" pour permettre aux demandeuses d'y avoir accès sans entrave. Bref la clause s'applique au particulier, mais pas à la politique générale qui se doit de proposer établissements et personnels disposés à offrir les soins légaux sans discrimination pour tous (toutes). Ainsi cette "objection de conscience" n'exonère pas l'objecteur de devoir réorienter les patient(e)s vers des praticiens disposés à le faire : Que seule les polonaises aisées n'aient pas accès à l'avortement en allant en Tchéquie par exemple sans couverture sociale. Quant à la France on connait les difficultés des plannings familiaux.
Néanmoins, on a bien compris que cette objection est un levier considérable pour les croyants pour saboter les politiques contraires à leur désir de régenter la morale publique au delà de leur communauté, et qu'on n'avait pas fini d'en entendre parler.
On a bien compris qu'il ne s'agit ici non tant de respect de la foi, mais, sous son couvert, d'une tentative d'imposer des préceptes religieux à toute une population... Si ce n'est spirituellement, au moins dans ses aspects concrets au quotidien.
Post d'une franche gaité : Euthanasie, avortement. La vie après la mort n'est pas triste pour un pastafari. Mais il est utile de repréciser ici quelques principes Pasta sur la vie et mort pour les novices :
- Attention ! la vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible.(J Dutronc)
- La vie ? Le problème, c'est qu'on ne s'en sort pas vivant.
Réchauffement climatique : - C'est pendant la canicule qu'on ouvre le plus de bières (P Vigneron) - La disparition de l'ours blanc est un phénomène naturel : Les vieux ours ont le poil qui blanchit, et montent alors vers le nord . On dit alors qu'ils sont à l'artique de la mort.
- Ce qui me turlupine, c'est d'être mis en bière sans alcool. Surtout en cas de mort subite (B Masure)
- La mort permet aux humains d'aller se mettre aux ver(re)s (R Devaux)
- Le Monstre en Spaghetti Volant fut bien inspiré de placer la naissance avant la mort. Sinon que saurait-on de la vie ? (A Allais)
- Les Maître Pasta peuvent lire l'avenir des morts dans leurs entrailles et ne se trompent jamais.
- Les gens n'accordent pas assez d'importance à la vie. La preuve : il ne la réclame jamais quand ils la perdent (J Deluca)
- On a supprimé la peine de mort, et pourtant les gens continue à mourir : Qu'est-ce que tu veux y faire ?
- Le premier homme qui est mort a dû être drôlement surpris (G Wolinski)
- Mourrons pour des idées, d'accord, mais de mort lente (Brassens)
- Partir c'est mourir un peu, mais mourir c'est partir beaucoup (A Allais)
- Mourir, c'est mûrir un peu... trop (A Brie)
- Pourquoi les morts ne vivraient-ils pas ? Les vivants meurent bien eux (Chaval)
- Directeur pompes funèbres cherche personnel ayant le sens de l'humour, particulièrement pour la mise en boite (P Dac)
- Tous les chats sont mortels, Socrate est mortel, donc Socrate est un chat (E Ionesco)
- Ils allaient enfin annoncer au tyran qu'il était mort depuis deux jours (C Roy)
- Le Pape est l'avocat de Dieu. Dommage que son client soit mort (Mais quand se décidera-t-il à le lui dire ?) (F Picabia)
- Dieu est mort, Marx est mort et moi-même je ne me sent pas très bien (W Allen) - L'éternité, c'est long. Surtout vers la fin (W Allen) - J'ai toujours pensé que tant que l'humain sera mortel, il ne sera pas décontracté (W allen) - J'avais une balle dans ma poche révolver, qui m'a sauvé la vie lorsqu'une bible m'a atteint (W allen) - Je ne crois pas en une vie future, mais je prendrai quand même un slip de rechange (W Allen) - Je ne cesse de me demander s'il y a une vie ultérieure, et si on peut y faire de la monnaie de 20 dolars le cas échéant ? (W Allen) - Mon premier film était si mauvais qu'on l'utilise dans sept états US pour remplacer la peine de mort (W Allen : t'es en forme aujourd'hui)
- Tout le temps : vivre. A la longue, c'est mortel (J Audiberti)
Sans dessus-dessous : - Quand on meurt, on entre dans le vif du sujet. Quoi que " vif " soit un tantinet exagéré ici (L Campion). Nous sommes tous parti pour y rester (A Ruellan) - "Je m'éteins" dit le pompier avant d'être déposé dans une chapelle ardente (P Doris) - Je me demande si la mort vaut la peine d'être vécue (S Antonio , avec le volcan de bière sûrement !) - Il a trop bu d'eau de vie : il en est mort (P Sébastien) - Il est mort en homme qui sait vivre (Talleyrand) - quoi que : La mort soit en soi un manque de savoir vivre
La vie est bien trop courte, allez ! - Je crois à l'immortalité, mais je crains de ne vivre assez vieux pour la connaître (R Devos)
- La mortalité a beaucoup baissé, mais l'immortalité n'a fait aucun progrès (J Kerleroux)
- Les cons sont comme les morts : Les morts ne savent pas qu'il sont morts (P Geluck)
- D'où : Chaque humain est immortel : car il ne saura jamais qu'il est mort (S Butler : ceci dit si vous voyez un volcan de bière vous pouvez vous poser la question)
- La mort... pourvu que je vive jusque là (J Paulban)
- Plus longtemps on est en vie, moins longtemps on sera mort (P Geluck)
- La mort est un bon pasteur : elle n'égare jamais une de ses brebis (A Rabbe)
- Quelle est votre opinion sur la vie et la mort ? - "Je préfère ne pas vous répondre, j'ai des amis des deux cotés, vous comprenez" (J Cocteau)
- Totale est notre ignorance envers la mort, si familière pourtant. On doit avouer que le secret est bien gardé (V Jankéilévitch)
- Supposez qu'en mourant on découvre que les morts sont des vivants qui jouent à être morts (J P Sartre)
- Je crois autant à la vie avant la mort, qu'à la mort après la vie (Sim)
- Se préparer à mourir, pourquoi faire ? On y réussit très bien du premier coup (N de Chamfort)
- Je suis prêt à affronter la Mort, mais elle n'est sûrement pas prête à m'affronter, elle (W Churchill)
- On ne sais plus faire de miroir correct : Dans le temps ils me reflétaient frais et fringuant, alors que maintenant je n'en trouve plus qui en soit capable (A Karr)
- Je ne joue plus à la roulette russe : je perds tout le temps (D Vadet)
- Mon père et mon grand-père sont morts : je crains que ce soit héréditaire (G B Shaw)
- Pépin le Bref est mort depuis plus de mille ans, d'où nous en déduisons que la mort dure longtemps (E Chazette)
Proverbe : - Mort un jour... Mort toujours !
- A un enterrement : -" Savez-vous qui est le mort" demanda-t-il à son voisin -"je crois que c'est celui qui est dans le corbillard" (J Renard)
- -"Veux-tu voir un médecin ?" - "Ah non ! un fossoyeur : je déteste les intermédiaires" (X Forneret)
- Le médecin : - "vous n'avez que plus deux mois à vivre mon pauvre monsieur" - "bon, alors je prendrais juillet-août"
- -"Allo ! Mais non, votre mari croit simplement qu'il est malade, madame" -"Mais c'est pas ça, docteur, c'est que maintenant il croit qu'il est mort..." (J Renard)
- Il a raté son permis de conduire : son permis d'inhumer lui a été accordé au premier coup de volant (Y Audoward)
- Untel est mort. Irai-je à son enterrement ? Sachant pertinemment qu'il ne se donnera même pas la peine de venir au mien (J Prévert)
- "Tu n'es que poussière qui retournera à la poussière" me dis celui qui eut mieux fait de balayer devant sa porte avant (R Bacri)
- L'oraison du plus mort est toujours la meilleure
- La vie est une course contre la mort où le meilleur ne gagne pas (H Jeanson) car la mort a tout faux (P Vigneron)
- Heureusement que Jésus n'est pas mort dans son lit, sinon on aurait des sommiers en granit à chaque carrefour en Bretagne (J Yanne). Et qu'on ne l'a pas guillotiné, sinon les chrétiens aurait des guillotines en pendentif (S Gainsbourg) -
- Jésus est mort, tu peux faire une croix dessus (L Chrramouski)
- Jésus se venge de nous depuis 2000 ans ,de n'être pas mort sur un canapé (Cioran)
- J'avais une balle dans ma poche révolver, qui m'a sauvé la vie lorsqu'une bible m'a atteint
Définitions : - Résurection : Arrêt de mort (M Ferrand) - Epitaphe : Quelques vers au dessus de la mélée (L Campion) - Mourir de rire : c'est se fendre la pipe sans la casser (Jicka) - Mort : Moment où les droits de l'homme cèdent la place aux droits de l'asticot (P Desproges)
- L'alcool tue lentement. Mais on s'en fout, on est pas pas pressé (G Courteline)
- J'avais un ami qui n'a jamais bu, jamais fumé et qui est mort à l'age de six mois ((P Soupault)
- Un buveur de bière impénitent : De la naissance à la mort la route est bien courte. Je la prolonge en zigzaguant (C Aveline)
- Il avait arrêté de fumer, boire, de faire l'amour et de ripailler. Il est resté en pleine santé jusqu'à son suicide (J Carson)
Statistiques : - 40% des accident de la route sont dus à l'alcool. Ce qui veut dire que 60% sont dus à des buveurs d'eau - La drogue est responsable de 100 morts par ans et l'alcool 50 000 : à vous de choisir (Coluche) - Lourdes (de 1858 à 1972 : 34 guérisons miraculeuses reconnues par le corps médical , 72 par les autorités religieuses. 4272 accidents mortels sur la route du pèlerinage (n'y allez pas !) (M Audiard) - L'endroit le plus dangereux au monde : 80% des gens meurent au lit (M Twain) - Mais attention aussi : 99% des personnes qui décèdent ont un jour mangé des anchois (P Vigneron)
- Ah ben ! Vous êtes venu sur le blog... on vous croyait mort ! Enfin ce sera pour une autre foi (J Renard)
6. Quand le Créationnisme s'invite dans nos écoles
Créationnisme et Hommophobie dans les bibliothèques scolaires :
Le prosélytisme religieux s'invite dans les bibliothèques des lycées. Avec à chaque fois, de beaux et volumineux manuels envoyés gratuitement aux responsables d'établissements scolaires. Dernier exemple en date, " Homme et femme, Il les créa" . Une compilation de textes, expédiée aux établissements scolaires le mois dernier. Ce livre, dont le titre rend hommage à un ouvrage de Jean-Paul II, s'élève contre " la propagande pour le mariage et l'adoption homosexuels".
Parmi les auteurs, un certain Christian Vanneste. Député du Nord, ex UMP, qui fût exclu de son parti et condamné en justice pour avoir tenu des propos homophobes (" l'homosexualité est une menace pour la survie de l'humanité" ). Et Tony Anatrella, prête et psychiatre, membre du conseil pontifical pour la famille, également connu pour ses dérapages verbaux sur l'homosexualité.
Sur son site, l'éditeur, l'obscur académie d'éducation et d'études sociales (AES), explique sa démarche :
" Notre société a perdu ses repères. La libération de la femme n'a pas supprimé le drame des avortements. Les homosexuels revendiquent un mariage que les couples délaissent (…) Certains affirment que la différence entre homme et femme est surtout d'ordre culturel. Aurions-nous vraiment inventé cette différence ? Faut-il alors la gommer ? Faut-il vraiment donner la même éducation aux filles et aux garçons ? (…) Ce sont des questions dont on ose à peine parler aujourd'hui, tant la pression de certains groupes et des médias est forte "
Selon AEF, une agence de presse spécialisée dans l'éducation, 400 à 500 exemplaires auraient été envoyés aux établissements scolaires. Attention, Personnes louches aux abords des écoles
Pratique "intelligente"
"Je l'ai reçu la veille des vacances de février" explique Jean-Pierre Hennuyer, documentaliste au Lycée Henri Wallon à Aubervilliers, et délégué SNES. " C'est un procédé inhabituel. Ordinairement, ce sont les documentalistes qui commandent les
livres. Mais quelques fois, les responsables d'établissement reçoivent certains ouvrages gratuitement, par la poste" .
Avec les vacances scolaires, le livre est d'abord passé inaperçu dans le milieu enseignant. Mais dès la rentrée, plusieurs documentalistes ont averti leurs pairs à travers des listes de diffusion. " Une collègue lilloise a appelé à la vigilance avec ce bouquin homophobe. Très vite des centaines de confrères ont réagi sur le net, ils étaient choqués. C'est une manière vicieuse de faire rentrer ce type d'ouvrage dans un établissement scolaire publique et laïque, c'est malhonnête". . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Avec bonbons de contrefaçons offerts
Prosélytisme masqué
En février 2007, un livre avait déjà fait scandale. L'" Atlas de la création" d'Harun Yahya. Un " atlas" , autant dire l'appellation stratégique pour avancer masqué et se faire une place au chaud entre deux manuels scolaires, dans le CDI du lycée.
Derrière ses faux-semblants pédagogiques, l' "Atlas de la création" livre une théorie étayée du néo-créationnisme musulman. Il a avait été envoyé par milliers aux responsables de collèges et de lycées. Le ministère de l'éducation nationale avait immédiatement mis en garde les établissements scolaires contre cet ouvrage dont le contenu "ne correspond pas aux programmes" .
Rappelons que tous les livres autorisés dans les centres de documentation du second degré doivent disposer d'un agrément officiel. Ce n'est pas le cas de ce nouveau livre qui indigne les responsables d'établissements. Bien que l'étendue de sa diffusion n'ait rien de comparable avec le livre d'Harun Yahya, le ministère de l'éducation nationale appelle à la vigilance.
Nous demandons donc à nos frères Pâsta de suspendre immédiatement l'opération sous marine "Portes ouvertes" , consistant à inonder lesdites bibliothèques de "L'évangile du Monstre en Spaghetti Volant" : Ce n'est pas le moment : Nos frères impies ayant grillé le filon.
Purifions esprit avec page pub rafraîchissante hugh
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Que les Grosses Nouilles d'en face arrêtent de tripoter nos méninges nouillesques.
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Vade retro creationas
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Râmen
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Baltimore :
5. Heurreusement La Pasta veille
Les jeunes esprits préfèrent de saines lectures, et des jeux plus réjouissants :
8. La Burqa : برقع
Un débat agite la communauté laïco-islamistelaïco-islamiste en ce moment : La burqa.
Les pirates, une fois à quai, ont du mal à exercer leur art. Soit le foulard de cowboys pouvait leur permettre d'officier sans être reconnus, mais les faisaient vite repérer.
Le port du voile sur le visage leur offrait déjà une alternative convenable, mais un visage d'homme peinait à passer inaperçu malgré cela, seules nos soeurs pastafariennespouvaient y prétendre en toute quiétude.
Nos anciennes tenues d'abordage
Le voile intégral et la burqa représentent un réel progrès en ce sens : Anonymat total, dissimulation de sabres d'abordage et de mousquets, le bandeau sur l'oeil et la jambe de bois n'y sont même plus rédhibitoires !
Nous appuyons donc totalement nos frères fondamentalistes dans leur démarche : Leur trés noble cause peut nous être d'un grand secours par ailleurs, pour de non moins nobles Desseins tout à fait Inintelligents...
Nos sympathiques pirates relookés
Si vis Pacem, para Pastum
Râmen
9.Athée enterré comme un musulman
Jurisprudence Française
Le 1er juin 2008, la cour d'appel de Paris a décidé qu'un "arabe" athée devait être enterré selon le rite musulman, faisant jurisprudence...
L'affaire : Amar Bergham, citoyen français né en France, décède à Lille le 13 mai 2008 à 55 ans. Ses trois enfants majeurs le disent athée et désirent l'incinérer selon ses volontés. Mais l'ex-femme du défunt ne l'entend pas ainsi, soutenue par le rectorat de la mosquée de Lille-sud, qui veulent l'enterrer dans le cimetière musulman, suivant le rite musulman.
La justice s'empare de l'affaire, donne d'abord raison, trois fois de suite tout de même, aux enfants à Lille. La préfecture et la mairie (PS !) suspendent alors l'incinération, alors que rien ne les y obligent, pour laisser le temps au camp religieux de faire de nouveau appel. La cour d'appel de Paris (!) statuera finalement en faveur de ce dernier.
La cour d'appel s'appuie en celà sur le témoignage du recteur de la mosquée (témoin et partie dans l'affaire) qui affirmera que le défunt était un bon musulman, la Lique musulmane du nord, affiliée à l'UOIF, ayant émis une fatwa sur l'affaire, produite au procès, précisant que : "seule une autorité judiciaire musulmane dans un pays musulman doit définir et vérifier les causes de l'apostasie d'une personne" La france est-elle un pays musulman en l'occurence? Ils ne doutent vraiment de rien, mais ils auraient tord de se gêner : La preuve, c'est que ça marche !
Mais être tout à fait honnête et intègre cette fatwa eut du aussi préciser que l'athéisme est condamné en pays musulman, et qu'a forciori il y est totalement exclu qu'une apostasie pour athéisme y soit prononcée.
Rappelons tout de même que selon la charria, il est interdit à un musulman de renier sa foi : Musulman un jour, musulman toujours. Dans ces conditions, que demander à un Imam si un croyant l'était toujours le jour de sa mort, la charria dit que oui. Il ne va pas aller contre, et y abondera donc nécessairement.
La cour d'appel a donc avalisé cet interprétation des choses par son jugement. Certes la preuve n'a pas été aportée de son athéisme, mais les preuves "indépendante" de sa confession non plus.
Bref, en France, si on a un teint basané, on a intérêt à le coucher sur le papier quand on ne veut pas d'enterrement religieux.
Rien ne vaut un "enterrement" pastafarien en mer, mais le quidam a droit de se tromper de foi, et être enterré laïquement.
Ramen
12. Un débat essentiel à la refondation
d'une identité champsaurine forte
agite le Gapinais
21 oct. 2009 Par Benjamin Lannoy Bric à brac
Agence France Presse, béret,Champsaur,Gap,
Librement inspiré d'une dépêche AFP datée du 18 octobre : « Italie : l'Église contre l'enseignement de l'islam à l'école ».
Gap, 20 oct 2042 (AGP) - Le quart d'heure d'enseignement de la religion des pâtes envisagée par la mairie annexe « ne fait pas partie de notre culture », estime l'adjoint au maire délégué au port du béret, Michel O., dans un entretien publié dimanche par « La Barjaca ».
« L'heure (d'enseignement) du protestantisme se justifie par le fait qu'elle fait partie de notre histoire et de notre culture occitane. La connaissance du fait religieux protestant est indispensable pour la compréhension de notre identité alpine », explique-t-il.
« Il ne semble pas que l'heure de religion envisagée (par la mairie et ses ambitions centralisatrices et pastafariennes) corresponde à cette motivation raisonnable et reconnue », affirme-t-il aussi.
Le conseiller aux échanges avec les agriculteurs des vallées isolées a proposé d'introduire dans les écoles publiques et privées un quart d'heure de religion du Monstre de Spaghetti Volant, pour éviter de laisser les élèves pastafariens « dans les ghettos des églises intégristes pastafariennes ».
La proposition a été accueillie favorablement au milieu du centre, notamment par l'ancien maire, déchu suite à sa conversion, Pierre Bernard-Reymond, qui a parlé d'« une proposition difficile à mettre en œuvre, mais réalisable avec l'aide de Saint Bobby Henderson ».
Au milieu du côté opposé, en revanche, la Ligue des Vallées Champsaurines , le parti anti-touristes allié à la Coalition du Haut-Queyras, a qualifié ce projet de « provocation anti-consanguine ».
Fin 2008, les touristes représentaient 0,3% de la moitié nord des Hautes-Alpes, dont 98% de pastafariens, soit 10 élèves, selon les chiffres de la DDASS, qui se demande en combien de morceaux est l'élève qui constitue les 2% restants.
L'identité nationale trouvera sa source dans nos régions, en visant par delà les montagnes à l'universalité par l'apport des concepts pastafariens de la science et de la Foi en les fédérant.
Pastafaris !
Participez au débat en y portant l'étendard de nos valeurs universelles en des Vérités Premières de ce monde, Par les pâtes, la bière et le strip tease : "C'est le rûuut(teu) finâaal(leu)..." Nom d'un foc en lambeaux !
In pesto veritas Râmen
V perdu ? la carte aux trésors :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Râmen.
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